dimanche 5 octobre 2014

Introduction à Malinche

Malinche est île à la population assez bigarrée, composée d’une majorité d’humains mais aussi de hobbits, de quelques elfes, hommes-loups, nains  et taurins.


La densité de population est assez faible sauf autour des grandes villes.


Malinche est connue pour la fertilité de ces sols et la maîtrise de l’agronomie par les paysans, ce qui explique qu’une assez forte population d’urbains puisse être nourrie par une minorité d’agriculteurs.

Carte de Jérôme "Golgorosh" Mioso



Malinche a longtemps été la proie de guerre intestines larvées entre les grandes maisons nobles qui se battaient en attendant le retour du grand roi mythique Enrthar, mystérieusement disparu il y a quarante ans de cela.


Jusqu’au jour où les confréries de marchands ont eu marre de ne plus pouvoir commercer tranquilles et de devoir verser des impôts de guerre pour que les nobles puissent se taper sur la gueule tranquillement alors qu’ils n’étaient même pas foutus de protéger les cités du Nord-Ouest face aux raids des barbares cannibales de Xejogue.


Aussi ont-ils commencé à lever des milices privées pour assurer leur protection puis à vaincre les nobles les uns après les autres, les contraignant à réintégrer de façon quasi définitive leurs châteaux, quitte à embastiller les plus teigneux et à trancher le cou des plus féroces.


Depuis, la paix règne à peu près à Malinche, si on excepte les rivalités entre cités désormais presque toutes dirigées par les guildes marchandes, les raids des Sangrelins sur la côte est, des cannibales sur le nord-est, des gobelins des montagnes qui viennent faire du tourisme dans la plaine et ne savent pas se tenir et de quelques morts-vivants qui invitent chacun à préférer son nid douillet dans une maison bien verrouillée la nuit.

Un dernier point. Une particularité sympathique de Malinche est l'existence des magesclaves. Si un bon dixième des habitants de Malinche ont accès à une forme de Magie mineure, ceux qui ont la possibilité d’accéder aux sorts majeurs ne sont guère bien vus des puissants, alors qu’ils sont plutôt appréciés du petit peuple. A douze ou treize ans, lorsque les pouvoirs de l’enfant s’éveillent, une loi partout présente sur Malinche contraint les parents à faire examiner leur enfant par un mage d’expérience. Si ce dernier détecte de grands pouvoirs, l’enfant est confié à la guilde des magiciens locale qui s’empresse de lui coller autour du cou un torque de soumission, qui assure que l’enfant sera contraint d’obéir sans discuter, au péril de sa vie et de son intégrité mentale, à deux personnes : le maîtremage,  celui qui lui met cette horreur autour du cou et le daron, souvent un riche marchand qui fait un don substantiel, partagé entre les parents de l’enfant (parfois), le mage examinateur et la guilde dont il dépend et qui assurera l’enseignement de la Magie au jeune sorcelier.


Le torque ne peut être ôté que par le maîtremage et le daron. Si une autre personne s’avise de le faire, le magesclave meurt dans des souffrances que la décence m’interdit de décrire. Bien sûr, un magesclave ne peut s’ôter lui-même son torque, même en voulant se suicider. Parfois, un magesclave arrive à persuader son maîtremage ou son daron de lui ôter son torque. Il est beaucoup plus fréquent que des individus tiers les convainquent de le faire.


A noter que la mort du daron entraîne celle, immédiate, du magesclave. Raison de plus pour ce dernier de veiller à la santé de son maître...


Malheureusement pour les guildes de magiciens, des magiciens du sud des Folandes sont parvenus créer des bagues qui permettent à quiconque en possède une d’ôter sans conséquence pour le magesclave le torque de soumission. Heureusement pour les guildes, ces bagues sont à usage unique et restent assez rares.

Les sanstorques, ou mages indépendants, sont regardés avec étonnement et parfois suspicion sur l’île.


Un très grand merci à Jérôme pour sa superbe carte !

Le jeu de mot lamentable sur le nom du roi est voulu et assumé, et non, je n'ai même pas honte

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